Pour marquer ses 50 ans, le Tapis de Fleurs 2022 fait un clin d’œil au premier visuel de 1971. Car la légende fleurie commence en 1970… à Audenarde. Deux échevins bruxellois sont en excursion dans la ville flamande et y découvrent un superbe tapis composé de milliers de fleurs. L’idée germe instantanément : Bruxelles doit aussi avoir son Tapis de Fleurs !
Dès l’année suivante, il éclot sur la Grand-Place. Une première édition qui est le fruit d’une collaboration entre les Francs-Bourgeois (association de commerçants du centre de Bruxelles) et l’AVBS (association flamande de producteurs de plantes ornementales et fournisseurs d’espaces verts), dont Étienne Stautemas est alors président.
Stautemas crée des tapis de bégonias, fleur à laquelle il voue une véritable passion, dès le début des années 50. À l’époque, il en compte déjà plus de 180 à son actif. Avec son équipe, il vide de ses voitures la Grand-Place, qui servait alors de parking, et se met au travail. La suite appartient à l’Histoire de la capitale.
Pour rendre hommage à Étienne Stautemas, le Tapis de Fleurs de Bruxelles 2022 reconstitue le premier motif qu’il a imaginé. Tous les éléments présents dans le premier modèle figurent dans le modèle 2022, y compris l’archange Saint-Michel et le Lion belge.
Le titre du tapis de 1971 était : Arabesques. Les arabesques en question étaient formées par les formes naturelles des feuilles et des tiges, disposées de manière décorative. Les arabesques sont la marque de fabrique d’Étienne Stautemas, qui les a utilisées jusqu’à son dernier tapis, en 1998.
Le design de l’édition 2022 est le résultat d’une collaboration entre Roo Aguilar Aguado, une artiste mexicaine, et Koen Vondenbusch, élève d’Étienne Stautemas et de son successeur Marc Schautteet, qui travaille sur le Tapis de Fleurs de Bruxelles depuis 28 ans. Tous deux ont passé plus de 280 heures à reconstituer le patron du tapis de 1971, à partir des plans dessinés à la main par Stautemas.
